Connaître & déguster

Connaître

Apprécier un vin, c’est aussi connaître son identité, son histoire, son univers et son parcours. L’effet millésime est fondamental ; on peut distinguer à ce titre trois grandes catégories de millésimes de Cheval Blanc.

Certains n’ont pas marqué la mémoire du Château, ni même du bordelais dans son ensemble. On peut citer 1973, 1974, 1977, 1984, 1987, 1994, 1997 ou encore 2002. Ces années ne paraissent pas inoubliables, même si à l’ouverture, nous rencontrons fréquemment d’agréables surprises.

La deuxième catégorie comprend les millésimes classiques qui, eux, sont le parfait reflet de la typicité de Château Cheval Blanc. Ambassadeurs de la propriété, ils ancrent l’équipe du Château et ses consommateurs dans l’identité de son style.

‘Viennent enfin les millésimes qu’on peut qualifier d’« hors normes », extraordinairement expressifs au plus jeune âge. Parmi ces merveilleux millésimes, citons 1947, 1961, 1964, 1982, 1990, 2009 ou encore 2015.’

Déguster

La question nous est souvent posée : quel est le moment le plus propice pour déguster un Château Cheval Blanc ? A quel âge se situe son apogée ?

De même que chaque individu évolue tout au long de son existence, la personnalité de notre vin se révèle également différente à chaque étape de sa vie. Déguster trois bouteilles de Château Cheval Blanc d’un même millésime bues à cinq, vingt et quarante ans d’âge représente trois variations autour d’un même vin, chacune décrivant des facettes aromatiques différentes autour d’une trame originelle. Bien que nous sachions tout de sa conception puis de sa naissance, notre vin poursuit, seul, sa propre aventure, une fois le bouchon posé.

La dégustation doit avant tout reposer sur votre choix. Tous les soins, toute l’attention qui ont été apportés à notre vin durant sa naissance et tout au long de son éducation permettent de désacraliser cet instant et de vous permettre d’ouvrir cette bouteille de toute simplicité. Certes, déguster un Château Cheval Blanc âgé de moins de dix ans revient à renoncer à une partie de son potentiel. Mais rien n’interdit la curiosité.